La disparition des hippopotames dans la plaine de la Ruzizi n’est plus un fait divers isolé : c’est une crise environnementale majeure qui s’accélère dans l’indifférence générale. Entre les conflits armés, le braconnage et l’effondrement de l’autorité publique, ces géants des zones humides sont abattus chaque mois, parfois à la machette, parfois au fusil, sous les yeux impuissants des communautés locales.
Dans son son article « Plaine de la Ruzizi : le massacre discret des hippopotames par des militaires », le journaliste Cito Cibambo Ferdinand, membre du MKAAJI Biodiversity Journalists Network (MBJN), dévoile l’ampleur de cette destruction silencieuse. En s’appuyant sur des chiffres alarmants, des témoignages de terrain et des analyses d’experts locaux, il montre comment l’écocide en cours menace non seulement la biodiversité, mais aussi l’avenir écologique, économique et culturel de toute la région.
L’article revient sur la chute vertigineuse des populations d’hippopotames, l’insécurité qui paralyse le monitoring, les pressions des groupes armés et l’appât du gain lié à l’ivoire caché de leurs dents. Il met également en lumière le cri d’alarme des acteurs environnementaux, qui appellent à une mobilisation urgente et à la reconnaissance du crime d’écocide dans le droit international.
Cet article s’inscrit au cœur de la mission de MKAAJI MPYA asbl, qui, à travers le MBJN, renforce la capacité des journalistes congolais à enquêter, documenter et sensibiliser sur les enjeux environnementaux les plus critiques.
À lire complètement ici : un regard journalistique puissant sur un écocide en cours dans la plaine de la Ruzizi.
