Contexte et justification
Caractériser principalement par un climat chaud et sec, un sol aride, en dégradation cyclique à cause de l’érosion et la sècheresse ; une pluviométrie rare, irrégulière est mal repartie, et une végétation pauvre ; la région Africaine du Sahel donne comme conclusion au premier constat une vision pauvre en matière de diversité biologique contrairement à d’autres régions du continent. Cependant, malgré ses caractéristiques biogéographiques, elle renferme des particularités et des potentialités exceptionnelles en matière d’écosystèmes et des espèces floristiques et fauniques ayant souvent des liens directs et des affinités scientifiques avec des écosystèmes et des espèces réputées originaires des forêts tropicales de l’Afrique. En termes des espèces sauvages certains pays du Sahel comme le Niger abritent des espèces telles que les addax, l’oryx, les autriches de l’Afrique du Nord, les Gazelle Dama et Dorcas, sans compter le dernier troupeau de la Girafe Peralta Camelopardalis plus connu sous le nom vernaculaire de Girafe d’Afrique de l’Ouest ; qui sont par ailleurs des espèces classées à la fois par l’UICN comme vulnérables ou menacées d’extinctions.
Tout le contraire des pays de l’Afrique centrale qui sont reconnus au niveau international comme le second massif de forêt dense tropicale humide au monde, qui offre plus de services éco systémiques ; second réservoir de la biodiversité mondial grâce à leurs écosystèmes terrestres plus favorable à la conservation et la reproduction de certaines espèces animales à l’exemple des primates (Les Gorilles des montagnes) emblématiques de la zone. Aussi, ces deux régions de l’Afrique sahélienne et tropicale sont tous deux confrontées aux mêmes menaces quant à la conservation de leurs biodiversités et écosystèmes comme : La poussée démographique, l’urbanisation incontrôlée, le braconnage et les phénomènes climatiques extrêmes.
C’est partant de ce constat que les pays membres des Nations Unies ont mis en place dès 1992 à Rio (Brésil) le premier document politique et juridique qui est la Convention sur la Diversité Biologique (CDB) ; suivi par d’autres accords internationaux facilitant la mise en œuvre de la CDB comme : Le Protocole de Cartagena sur la Biosécurité entré en vigueur en 2003, Le Protocole de Nagoya en Octobre 2010 et l’Accord d’Aichi en 2010 qui est par ailleurs aussi le premier plan stratégique pour mieux relevé des défis liés à la conservation diversité biologique pendant une période de 10ans (2011-2020).
Le plan stratégique qui est arrivé à échéance, et sera remplacé par un nouveau cadre mondial pour la biodiversité post2020, et qui sera adopté officiellement par les parties signataires de la CDB lors de la Quinzième conférence sur la diversité biologique à Montréal (Canada) en décembre 2022 avec pour objectif de parvenir d’ici 2050, à ce que l’humanité vive en harmonie avec la nature. Dans cette lutte commune pour la conservation de la vie sur terre, le rôle des jeunes par leur représentation sur le plan démographique est déterminant. Particulièrement ceux de l’Afrique qui est le continent dont le ¾ de sa population est jeune et qui par ailleurs enregistre le plus d’impacts liés à la perte de la biodiversité et des phénomènes climatiques extrêmes par notre dépendance aux ressources naturelles non fossiles. Ils sont aussi un atout pour le changement et l’atteinte d’objectif de la conservation et gestion durable de la biodiversité tel que le reconnu par le plan stratégique 2011-2020 par le But Stratégique E. Cependant, ces derniers connaissent ou maitrisent très peu les connaissances et les informations techniques nécessaires sur le domaine de la conservation et gestion de la biodiversité ; surtout les voies et mécanismes appropriés pour la recherche des opportunités tel que les formations de sensibilisation et de renforcement des capacités liées à la thématique à titre d’exemple.
C’est la mission que s’est donné l’ONG MKAAJI MPYA ASBL de la RDC avec la collaboration d’autres ONGs et Associations de l’Afrique francophone sahélienne et Tropicale avec l’ONG Save the Environnement du Niger ; et l’ONG EVDD du Bénin. À travers la création et la mise en œuvre de ce projet intitulé Symposium International de la jeunesse Africaine sur la conservation de la Biodiversité sahélienne et Tropicale une initiative scientifique visant le rapprochement de ces deux régions de l’Afrique à savoir le sahel est tropical pour la sensibilisation et de renforcement des capacités des jeunes sur la conservation et la gouvernance, la mobilisation des ressources pour la biodiversité et surtout leur implication effective.
Les participants qui voudront suivre ce projet en ligne devront s’inscrire en cliquant sur ici, ils seront tenus informés de la suite du processus et auront l’opportunité de s’exprimer mais plus encore de poser des questions aux grands intervenants (des pays de l’Afrique subsaharienne) sur différents thèmes prévus dans le présent projet.
Voulez-vous lire l’intégralité de tout le projet, les thèmes (panels) et les intervenants ? Il suffit de cliquer de télécharger ces deux documents en deux langues différentes. 1er Symposium de la Jeunesse Africaine sur la conservation de la Biodiversité Tropicale et Sahélienne Octobre 2022 en Français et 1st INTERNATIONAL SYMPOSIUM OF AFRICAN YOUTH ON THE CONSERVATION OF TROPICAL AND SAHELIAN BIODIVERSITY en Anglais.